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Mon coeur, j'écris ces mots car ma voix s'est éteinte, je suis muet
Face à ces maux que nos étreintes ne savent plus consoler.
Mon coeur, ma seule raison est d'être nôtre et de compter pour toi,
Je suis dévoué comme un apôtre priant pour ce qu'il croit.
Et si des autres je suis perçu comme un valet servant sa reine de coeur,
De mon carreau, je les piquerai d'un trèfle, moqueur.
Je me suis évadé en quête d'une prison dorée,
Car c'est à tes côtés que naissent les chaînes des plus beaux projets.
Mon Coeur, je regrette mes hantises et mes défauts,
J'aurai aimé que tu ne connaisses de moi que le beau,
Mais le réveil s'actionne et se confond au songe
La belle princesse dérobe et déroge nos promesses en mensonges.

Oh reviens moi car dans ma prose sans muse je fais naufrage,
Petit Prince vivant sans sa rose, mon astre est en désastre,
Je voudrais tant changer les choses, encrer nos dernières pages,
Mais elles se gardent en épitaphe, l'indélébile s'efface.
Parfois s'effleurent les fleurs et se fanent, épiphane chutant dans mes phases,
redescente offensée d'un éperdu comme Orphée.
Je sens des boums et des bang! agiter mon coeur blessé,
L'amour comme un Bangarang égaré par sa fée.

Mon coeur, il est des choses dont j'aurai voulu t'épargner,
Mais être un homme est un fardeau quand on ne sait plus pleurer.
Pourtant, en moi plus rien ne gronde, j'a ipris le bon virage.
Du tourmenté il n'est que l'ombre, j'ai fait fondre ma cage.
Mon coeur, j'aurai voulu une fille de toi pour qu'elle ait ton visage.
Ton reflet fusionné au mien, le plus beau des miracles.
L'indolence de nos premières fois, ton regard de fille sage.
Mais je t'observe toi qui t'en va et qui t'envogue au large.

Oh reviens moi car dans ma prose sans muse je fais naufrage,
Petit Prince vivant sans sa rose, mon astre est en désastre,
Je voudrais tant changer les choses, encrer nos dernières pages,
Mais elles se gardent en épitaphe, l'indélébile s'efface.
Parfois s'effleurent les fleurs et se fanent, épiphane chutant dans mes phases,
redescente offensée d'un éperdu comme Orphée.
Je sens des boums et des bang! agiter mon coeur blessé,
L'amour comme un boomerang...

Mon coeur, depuis qu'elle est partie, tu t'endeuilles plus que tu ne meurs,
Et c'est à l'abri du monde que tu t'effeuilles dans la peur.
Mon coeur, tes battements sourdes rythment mon combat.
Comme un boxeur au tapis, le décompte n'en finit pas.
Moteur! Dans tous les sens tu te tournes jusqu'à la déroute
Tu ne ressens que les doutes et la voûte qui te fait te courber - Et coupé!
Souvenir d'un soir où la pression oppressante a fait rougir des larmes sanglantes
Abandonnant l'espace d'un temps l'attente.
J'ai cru crever lorsque mes yeux fixaient le sol de mon appartelier fantôme
Et que le bilan, somme des coups accusés, aphone.
Un soliloque téléphoné dans une cabine isolé, dans ces abîmes désolés.
Oh, j'en ai vu défilées des filles et des filets mais aucun fil pour rafistoler un espace vidé d'envie et de vie,
Et juste le vice encore présent, plus que parfait dans l'opulence,
La luxure et l'orgueil, aux préjugés des bienséants.
Mon Coeur ! Frappe-moi de l'intérieur, raisonne-moi et rêve encore !
Tu sais la vie n'est rien de plus qu'un songe d'où l'on s'endort !
En attendant la fin, je veux vivre à m'en faire péter les zygomatiques,
Temon la zik, fais venir la clique, matte la technique:
Je découpe les moules et les roule dans la foule qui se trouble et se double dans le doute et s'écroule.
Je déboule à la cool et déroute les groupes qui se bourrent et se foutent des qui souffrent.
Mon coeur est preuve que la souffrance n'est pas la fin, seulement l'étape.
A celle qui voudra bien de moi, je demande d'être aimé en l'état.

Oh reviens moi car dans ma prose sans muse je fais naufrage,
Petit Prince vivant sans sa rose, mon astre est en désastre,
Je voudrais tant changer les choses, encrer nos dernières pages,
Mais elles se gardent en épitaphe, l'indélébile s'efface.
Comme le guetteur d'Agamemnon, j'attends le feu de rédemption,
Lumière sacrée dans la nuit noire signant la fin de mon devoir.
Je sens des boums et des bang! raviver mon coeur blessé.
L'amour comme un Bangarang... revient.

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